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Gymnodinium laticinctum

Gymnodinium laticinctum Deflandre, 1943

Now Dinogymnium. Originally Gymnodinium, subsequently (and now) Dinogymnium.

Holotype: Deflandre, 1943, pl.17, fig.3; text-fig.11
Age: ?Senonian

Original description, Deflandre, 1943: Gymnodinium laticinctum n.sp. (Fig. 11 et Pl. XVII, fig. 3)
Holotype : AF 45. Silex ( ? Senonien S.35, Paris.
Le type, unique, est déforme assez notablement, mais il a conservé des caractères bien particuliers permettant de le différencier des espèce connues. La cellule semble avoir subi une déformation analogue à celle présentée pas un ballon de caoutchoute que l’on ferait le vide. La paroi antérieure dans le dessin fig. 11, est partiellement concave et repoussée vers la face opposée. Il est de p ;lus, malaise de définir l’orientation exacte de l’organisme qui, je crois, se présente en vue latérale droite oblique : le sillon longitudinal se trouverait done par la gauche du dessin. L'epitheque est légèrement plus grande que l'hypotheque et toutes deux sont à pôle largement arrondi; le contour général est sensiblement ellipsoidal. Le caractère le plus frappant réside dans la grande largeur relative du sillon transversal, qui dépasse le septième de la longueur totale (15 % environ). A rioter, à ce propos, que les déformations générales subies par la cellule, n 'ont pas porte atteinte à ce caractère du sillon transversal, ainsi qu'on en peut j:uger sur la partie gauche du. dessin. La membrane porte . des stries longitudinales, espacées les unes des autres, à leur naissance sur le .sillon transversal, d'environ 2 µm à 2,5 µm. Il devait s'en trouver tout au plus une vingtaine perceptibles en vue frontale. La cellule, telle qu'elle se présente, mesure 57 µm de long sur environ 37 µm de large.
Gymnodinium laticinetum ne se rapproche d'aucun Gymnodinium fossile actuellement connu. La seule espèce qui puisse lui être comparée est le Gymnodinium radiatum Kofoid et Swezy du plancton récent des. côtes californiennes de l'Océan Pacifique . . La parenté entre les deux espèces est nettement marquée, compte tenu des déformations subies par l’espèce fossile. Les deux formes se separent toutefois rune de l'autre : 1° par le nombre des stries, qui sont beaucoup plus serrées chez le G. radiatum (50 stries environ, en vue ventrale).; 2° par la largeur relative du sillon (9,4 % de la longueur totale, chez G. radiatum); 3° enfin par les dimensions nettement superieures .de l'espece actuelle , (longueur 86 μ). Il est toutefois intéressant de constater que, parmi les Gymnodinium des mers actuelles, G. radiatum est un de ceux qui possèdent le sillon transversal le plus large proportionnellement à la longueur. Gymnodinium laticinctum provient d'un . silex, sans doute, senonien, recueilli à Paris, dans lequel deux autres espèces de Gymnodinium (G. heterocostatum DEFL. et .G. digitus DEFL;), ont été déjà décrites.
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