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Phanerodinium turnhoutensis

Phanerodinium ?turnhoutensis Slimani, 1994, p.49–50, pl.7, figs.7–8,27–32.

Questionable assignment: Slimani (1994, p.49).

Holotype: Slimani, 1994, pl.7, figs.7–8,27–28.
Age: early Campanian–earliest Danian.

Original description (Slimani, 1994):
Phanerodinium? turnhoutensis sp. nov. (P1.7, Fig.7,8,27-32)
Dérivation du nom: En se référant à la localité type, Turnhout.
Holotvpe: Turnhout -933 m, préparation 3, coord. E.F. G36.
Paratvpe: Turnhout -775,01 m, préparation 5, coord. E.F. V54/3.
Localité type: Turnhout -775,01 m.
Horizon type: Maastrichtien sup.

Synonymie:
?1951 : Phanerodium cf. fourmarieri - LEJEUNE-CARPENTIER , p. B.312, fig. 8.
?1966 : Phanerodium cf. fourmarieri (LEJEUNE-CARPENTIER, 1951 ) – DEFLANDRE et DEFLANDRE-RIGAUD, fiche 3005.
?1983 : Druggidium cf. fourmarieri (LEJEUNE-CARPENTIER , 1951 ) emend. LEJEUNE-CARPENTIER et SARJEANT, p. 3, pl. Lfig. 6.
1992: Gillinia hymenophora - MARHEINECKE, p. 75-76, pl. 15, fig. 16-17.

Diagnose: Petit kyste proximate, en forme de poire. L'épikyste porte sur toute sa surface dorsale un péricoel subrectangulaire allongé transversalement. Une large ouverture subrectangulaire dorsale est toujour observée sur le périphragme délimitant le péricoel et correspond à un archéopyle précingulaire formé par une seule paraplaque précingulaire, l'opercule est libre. La paratabulation est indiquée sur la surface dorsale par des crêtes parasuturales typiquement crénelées, tandis que sur la surface ventrale, elle est supprimée; Elle est conforme à la formule qui suit: ?', 3 - ?6", 3 -?6c,4-?6"' , lp, 1"'.

Dimensions:
Holotype: longueur maximale: 20 µm, largeur maximale: 20 µm.
Variations: longueur maximale: 20 - 32 µm, largeur maximale: 19-28 µm.
Nombre de spécimens mesurés: 20.

Matériel: 25 exemplaires.
Description: Le kyste est souvent aplati dorsoventralement. L'endophragme est lisse et épais (environ 1 pm), le périphragme est distinct, fin et localisé dans la région dorsale de l'épikyste. L'hypokyste est subsphéroïdal et large avec des marges convexes. L'épikyste est plus petit et subtriangulaire avec des flancs qui convergent légèrement vers l'apex. Sur le bord apica] de l'épikyste l'endophragme est concave au milieu et forme deux petites bosses latérales. Le péricoel occupe toute la surface dorsale de l'épikyste en débordant latéralement pour atteindre la même largeur que l'hypokyste. Les coins des paraplaques sont marqués par des épaississements saillants de 2 à 4 µm de hauteur. La paratabulation est exprimée dorsalement par 3 paraplaques précingulaires dont celle du milieu occupe la partie médiane de l'épikyste. 3 paraplaques paracingulaires rectangulaires et 4 paraplaques postcingulaires trapézoïdales; la surface ventrale en est exempte. La paraplaque antapicale et la paraplaque intercalaire postérieure sont délimitées par les paraplaques postcingulaires, mais elles sont ventralement fusionnées avec la surface ventrale du fait de la suppression des crêtes de leurs côtés ventraux. L'archéopyle est précingulaire de type P(?3), large de 14 à 20 µm, subreetangulaire et situé sur le périphragme.

Discussion: Phanerodinium? turnhoutensis sp. nov. se distingue de toutes les espèces du genre Phanerodinium DEFLANDRE ( 1937b) émendé (dans ce travail) par la présence d'un péricoel épikystal dorsal. C'est pour ce dernier caractère qu'elle a été attribuée provisoirement à ce genre. Elle présente une forme analogue à celle de l'espèce type du genre Gillinia. G. hymenophora COOKSON et EISENACK (1960a), surtout par la présence d'un péricoel épikystal, mais le genre Gillinia est défini originalement comme ayant un archéopyle apical incertain.

Comparaison: Jusqu'à présent seules G hymenophora et G. pyroformis MARSHALL (1990) ont été décrites dans le genre Gillinia. Ces deux espèces possèdent un archéopyle atypique sur l'apex et deux petites structures membraneuses de chaque côté sur la partie antérieure du kyste tandis que Phanerodinium? turnhoutensis sp. nov. montre un archéopyle précingulaire sur le périphragme qui délimite le péricoel épikystal dorsal et présente des crêtes crénelées et un paracingulum. Les spécimens étudiés dans ce travail ressemblent beaucoup à la forme déterminée comme G. hymenophora par MARHEINKCK E (1992), et Druggidium cf. fourmarieri (LEJEUNE-CARPENTIER 1951) LEJEUNE-CARPENTIER et SAMWl (1983) (voir synonymie ci-dessus).

Répartition stratinraphiuue: Halembaye: éch. 1 à 37. Campanien inf. - Maastrichtien sup. (Zone à G. quadrata - Zone à B. junior). Turnhout: -978 à -759,89 m, Campanien sup. - fin Maastrichtien sup., début Danien. LEJEUNE-CARPENTIE R ( 1951 ), Maastrichtien, Assise de Spienne-Cuesme, Hainaut, Belgique. MARHEINECKE ( 1992), Maastrichtien inf.-sup., Hemmoor, Allemagne.
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