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Turnhosphaera hypoflata

From Fensome et al., 2019:
Turnhosphaera hypoflata (Yun Hyesu, 1981, p.70, pl.9, figs.1–3) Slimani, 1994, p.65.
Emendation: Slimani, 1994, p.66, as Turnhosphaera hypoflata.
Holotype: Yun Hyesu, 1981, pl.9, fig.1; Fensome et al., 1991, fig.1 — p.651.
Originally Disphaeria, subsequently (and now) Turnhosphaera.
Taxonomic junior synonyms: Nelsoniella glomerosa (name not validly published), according to Slimani (2001a, p.194); Invertocysta flandriensis, according to Slimani and Louwye (2012, p.110,114).
Age: early Santonian.

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Original diagnosis: Yun, 1981, p. 51
A species of Disphaeria with an epipericoel. The paratabulation of the periphragm is indicated by folds or very occasionally by ridges. The paratabulation is as follows: ?", 5", 6""", 1"""". A large precingular quadrangular archeopyle is present in both layers.

Original description: Yun, 1981, p. 51-52
The spherical endocyst has a dorsal precingular endoarcheopyle. A periarcheopyle is also dorsally situated. The smooth or perforated pericyst is divided into a large, inflated epicyst and a small hypocyst by a paracingulum which occurs as simple folds. Apart from the trapezoidal postcingular and precingular paraplates, there are an antapical and a triangular apical plate, both undifferentiated.

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Emendation Slimani, 1994:

Tumhosphaera hypoflata (YUN , 1981 ) comb. nov. (P1.8,Fig.l-4;Text-fig.8A)
Synonymie:
1971 : Stephodinium sp. - WILSON , pl. 2 , fig. 11 .
1974 : Nelsoniella glomerosa sp. nov. dans WILSON , p. 214 - 215 , pl. 16, fig. 3-5 .
1981 : Disphaeria hypoflata sp. nov. - YUN , p. 70 , pl. 9 , fig. 1-3.
1989 : Disphaeria hypoflata YUN , 198 1 - LENTIN et WILLIAMS , p. 117.
1991 : Disphaeria? aff. hypoflata YUN , 198 1 - KIRSCH , p. 122, pl. 8; fig. 11.13 ; pl. 19; fig. 13, 16.
1991 : Disphaeria hypoflata YUN , 198 1 - FENSOME etaL, p. 651,652 .
1993 : Disphaera hypoflata YUN , 198 1 - LENTIN et WILLIAMS , p. 194.
Emendation de description: Kyste proximate épicavate et large. L'endokyste est subsphéroïdal à ovoïdal et porte rarement une petite corne apicale creuse d'environ 2 µm de longueur. L'épipérikyste est large avec un contour subhexagonal à subcirculaire et présente rarement un miniscule tubercule apical de 0.5 à 1 µm de longueur. Le périphragme et l'endophragme, lisses à légèrement scabrés sont parfaitement en contact dans toute la région hypokystale à l'exception du paracingulum et se séparent ailleurs par un large épipéricoel. Ventralement et latéralement, le périphragme présente souvent de nombreuses perforations (0,2 à 5 µm de diamètre) alignées sur la zone paracingulaire qui correspond au début de séparation de l'endophragme du périphragme. La paratabulation est complètement ou partièlement indiquée par de basses crêtes ( à 1 µm de hauteur), lisses à très rarement discontinues surtout sur le côté ventral de l'hypokyste. Elle est de type gonyaulacoïde et conforme à la formule: 4', 6", 3-?6c,4, "-5"', 1"", xs. La paraplaque antapicale présente apparemment 6 côtés dont celui qui délimite le bord antapical du parasulcus est concave. L'arrangement des paraplaqucs hypokystales rappelle l'organisation sexiforme (Evitt 1985) mais incomplètement car lácrete qui sépare le sulcus et 1 p est absente et celle qui le sépare de la paraplaque 5" ' est discontinue ou absente. Le parasulcus est indiqué par une surlace longitudinale qui s'étend de l'apex en s'élargissant légèrement vers l'antapex. Le paracingulum (4-10 µm de largeur) est fortement laevogyre; il est indiqué dorsalement par 3 à 4 paraplaques rectangulaires, tandis que ventralement, il est représenté par les bords postérieurs des paraplaques 1 " et 6". L'archéopyle est précingulaire de type P (3"). L'endoarchéopyle (18-20 x 16-17 µm) a un contour pentagonal avec un opercule attaché ou libre. Le pcnarchéopyle (34-40 x 30-36 µm) est large, rectangulaire ou subpentagonal avec un opercule libre.

Dimensions : Holotype (YUN, 1981): endokyste: 36 x 32 µm, périkyste: 54 x 48 µm. Variations: endokyste, longueur: 36 - 40 µm, largeur: 35 - 40 µm; périkyste, longueur: 60 - 70 µm, largeur: 60 – 70 µm. Nombre de spécimens mesurés: 20.

Matériel: 60 exemplaires.
Remarque: Turnhosphaera hypoflata ( YUN , 1981 ) comb. nov. est caractérisée par son endophragme et son périphragme lisses à légèrement scabrés, par le côté ventral de la plaque antapicale qui est constamment concave vers le parasulcus, et par ses crêtes parasuturales qui sont basses et de même hauteur sur l'ensemble du kyste.
Discussion : Dans ce travail, cette espèce est représentée par un kyste épicavate ayant un archéopyle précingulaire de type P (3") qui est exprimé par un endoarchéopyle et un périarchéopyle; ce sont incontestablement les mêmes caractères mentionnés par YUN (1981: p. 70) dans la description originale d'hypoflata en se basant sur ces caractères morphologiques, l'attribution de cette espèce au genre Disphaeria C OOKSON et EISENACK (1960a) par YUN est incorrecte, car le même auteur accepte Thalassiphora E ISENACK et GOCHT (1960) comme synonyme junior de Disphaeria qui est un genre dont l'espèce type, selon son émendation par NORVICK (1976: p. 99 - 100 pl. 15, fig. 1, text-fig. 20), est définie par un kyste circumcavate avec un périkyste ouvert ventralement et en contact avec l'endokyste midorsalement. D'autre part COOKSON et EISENACK (1982: p. 56) ont précisé que Disphaeria et un genre caractéristique du Crétacé et possède un archéopyle apical, tandis que Thalassiphora est caractéristique du Tertiaire et possède un archéopyle précingulaire. Cette espèce ne correspond donc à aucun des cas précédents. Elle est considérée comme espèce type du genre Turnhosphaera g. nov. car elle est mieux représentée dans le matériel étudié.

Comparaison: Cette espèce est comparable au matériel type décrit par YUN ( 1981 ), les autres espèces notées dans la synonymie (ci-dessus) présentent des caractères très semblables à ceux du matériel étudié. En se référant à ses caractéristiques (voir remarque ci-dessus), elle se distingue de T. granúlala sp. nov. qui possède un périphragme et un endophragme densement granulés, des crêtes hypokystales proéminentes et un archéopyle avec une saillie médiane antérieure; et de T. hyalina sp. nov. qui se caractérise surtout par un endophragme grossièrement granulé, un périphragme hyalin et des crêtes crénelées et perforées.

Répartition stratigraphique: Beutenaken: éch. 2, Halembaye: éch. 1 à 31; Campanien inf. - Campanien sup. (Zone à G . quadrata - Zone à B. mucronata). Turnhout: -987 à -836,95 m, Campanien inf. - Maastrichtien inf. Dans WILSON (1974), Campanien sup. - Maastrichtien inf. (lanceolata Zone), Danemark et région de Maastricht YUN (1981), Santonien, Westphalie, Allemagne. KIRSC H (1991), Santonien sup. - Campanien moyen, Allemagne.
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