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Wilsonisphaera petila

Wilsonisphaera *petila (Corradini, 1973, p.186, pl.31, figs.1–2) Slimani, 1994, p.68–69. Emendation: Slimani, 1994, p.68, as Wilsonisphaera petila.

Originally Thalassiphora?, subsequently Disphaeria, thirdly (and now) Wilsonisphaera.
Taxonomic junior synonym: Glaphyrosphaera glabra, according to Schiøler and Wilson (1995, p.511).

Holotype: Corradini, 1973, pl.31, fig.2.
Age: Senonian.

Original description (Slimani, 1994) Not yet translated from French
Description émendée: Kyste proximate, cavate. Le périkyste est sphéroïdal à subsphéroïdal, large et ouvert dorsalement. L'endokysie situé au centre du périkyste est ovoïdal à ellipsoïdal et possède une petite protrusion apicale de 2 à 4 pm de longeur. L'endophragme et le périphragme sont lisses ou chagrinés à légèrement granulés; ils sont séparés par un large péricoel et connectés posl-venlralement par un large processus membraneux creux en forme d'entonnoir ouvert du côté du périphragme, et de 18 à 26 pm de longueur. Le périphragme est souvent plissé avec un contour plus ou moins anguleux et soutenu par des crêtes parasuturales. Ces crêtes sont basses ( 1 -2 pm de hauteur), solides, simples ou/et légèrement
ondulées à discontinues avec ou sans petits tubercules et épines qui sont souvent plus prononcées aux points de jonctions. La paratabulation est conforme à la formule: 4', 6", 6c, 5"', 1"". Le paracingulum est large (jusqu'à 10 pm) et segmenté par de très fines crêtes; il est fortement laevogyre avec une distance entre ses deux extrémités allant jusqu'à 25 pm. Le parasulcus est indiqué par une surface longitudinale subrectangulaire non segmentée qui s'étend de l'apex en s'élargissant faiblement vers l'antapex. L'archéopyle est précingulaire de type P(3"); il consiste en un petit endoarchéopyle (environ 30 pm de longueur) avec un opercule de contour pentagonal, et un large périarchéopyle (environ 60 pm de longueur) de contour subrectangulaire. L'endoopercule est apparemment attaché et porte constamment deux processus membraneux (jusqu'à 10 pm de largeur et 22 pm de longueur), minces, rigides ei souvent divisés distalement en petites branches inégales. Le périopercule est monotabulaire et libre. Dimensions: Holotype ( Corradini, 1973, pl. 31, fig. 2): périkyste: 85 x 103 pm, endokyste: 40 x 50 pm. Variations, périkyste, longueur: 80 - 110 pm, largeur: 60 - 100 pm; endokyste; longueur: 40 - 64 pm, largeur: 30 - 50 pm. Nombre de spécimens mesurés: 15.
Matériel: 60 exemplaires.
Discussion: Cette espèce ressemble à Stephodinium sp. dans Wilson (1971 : pl. 2, fig. 17) que le même auteur a attribué à son Glaphyrosphaera glabra dans son travail de Ph. D. ( 1974) non publié; et que Corradini (1973) a mentionnée comme proche de son Thalassiphora? petila. Selon la description originale de Th? petila il est mentionné que l'identification de l'archéopyle sur l'endokyste est incertaine à cause des plis qui déforment l'enssemble du kyste, mais l'ouverture dorsale du périphragme est présente et suggère un archéopyle précingulaire. Cela rappelle d'abord le genre lnvertocysta. car Thalassiphora présente dans son péricoel une large ouverture ventrale; l'archéopyle dorsal étant de type P(3"), (voir comparaison de Wilsonisphaera ci dessus). En analysant la photo de Phototype de 77«? petila (pl .31 ,fig. 2), nous nous sommes rendus compte qu 'elle n'est pas congénériques d'Invertot ysta, mais que ses caractères correspondent à ceux de Wilsonisphaera g. nov., son endokyste étant situé au centre du kyste, les processes de l'endoopercule étant bien visibles à travers le périarchéopyle qui est localisé du côté droit du spécimen; le processus membraneux qui connecte le périphragme et l'endophragme n'est que légèrement marqué sur le côté gauche de l'holotype et du paratype (pl. 31, fig. 1 ). Le spécimen dénommé "Glaphyrosphaera glaive" in Wilson par Schioler
et Wilson (1993) correspond bien à Wilsonisphaera petila (Corradini, 1973) comb. nov.

Répartition stratigraphique:
Halembaye: éch. 1, Campanien inf. (Zone à G. quadrata). Turnhout: -987 à -807,90 m, Campanien inf. - Partie inf. du Maastrichtien sup.Wilson (1971), limite Campanien - Maastrichtien inf, Hvidskud Klint, Danemark. Corradini (1973), Sénonien, Nord des Apennines, Italie. Dans Wilson (1974), Maastrichtien inf. (occidentalis/lanceolata zone) Hvidskud Klint, Danemark. Schioler et Wilson (1993), Maastrichtien, Mer du Nord, zone territoriale danoise.
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