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Spiniferites pacificus

Spiniferites pacificus Zhao Yunyun and Morzadec-Kerfourn, 1994, p.268–269, pl.1, figs.1a–c,2a–b,3; pl.2, figs.1–2,3a–b.

Holotype: Zhao Yunyun and Morzadec-Kerfourn, 1994, pl.1, figs.1a–c.
Age: Pleistocene.

Original description (Zhao Yunyun and Morzadec-Kerfourn, 1994):
SPINIFERITES PACIFICUS NOV. SP. : P1. 1, fig. 1-3 ; P1.2, fig. 1-3.
Derivatio nominis - De l'Océan Pacifique.
Holotype - Leg 126, Site 791B, 742,87m (6chantillon 126-791B-38R-1, 7-9 cm) Lame A, L39, figur 6 P1. 1, Fig 1, déposé à l'Institut de Géologie de l'Université de Rennes.
Locus typicum - Leg 126, Site 791B, Région Izu-Bonin.
Stratum typicus - Pléistocéne inférieur à supérieur.

Diagnose - Kyste proximochorate de forme sphérique à ovoide dont la paroi est composée d'un endophragme et d'un périphragme à surface microgranuleuse. Présence de processus gonaux extrémité trifurquée puis bifurquée, de processus intergonaux à extrémité bifurquée et de deux processus antapicaux, creux, plus développés que les autres, reliés par une membrane septale basse et ouverts à leur extrémité divisée en trois longues branches à terminaison bifurquée.

Dimensions - Holotype : coque 25,6 x 28,8 µm, longueur des processus gonaux : 7,6 µm, longueur des processus antapicaux : 12,8 µm. Dimensions moyennes sur 23 exemplaires mesurés : coque : 35,3 x 29,9 µm, longueur des processus gonaux : 10,8 µm, longueur des processus antapicaux : 13,2 µm.

Description - Le kyste proximochorate est de forme subsph6rique à ovoide. La paroi est constitu6e de deux couches et le périphragme est ornée de microgranules biens visibles au M.E.B. Les processus sont creux, droits, rigides. Leur base est plus large que l'extrémité. Les processus gonaux ou intergonaux sont orn6s de microgranules trés fins ou lisses. Les processus gonaux localis4s dans la r4gion du parasulcus et du paracingulum possédent des terminaisons trifurquées puis bifurquées. Un processus est intercalé entre deux processus gonaux. L'extrémité de ce processus intergonal est seulement bifurquée. La base des processus est légèrement élargie et reliée par une membrane parasuturale. Les deux processus antapicaux sont plus grands et plus épais que les autres. Ils sont creux et leur terminaison distale est ouverte, à bords trifurqués. Chacune des branches est longue et finement bifurquée. La base de ces processus est large et reliée par une membrane peu élevée: La paratabulation est soulignée par des crates basses reliant les processus. La paratabulation est celle du genre Spiniferites : 3-4, 0a, 6",6c, 5-6", lp, 1"". L'archéopyle dorsal a une forme pentagonale (3").
Discussion - Les caractéres spécifiques importants de ces kystes du genre Spiniferites sont la i présence de processus intergonaux, de deux processus antapicaux dorsaux forts, reliés par une membrane faiblement développée. Spiniferites pacificus nov. sp. se distingue de Spiniferites bulIoideus (DEFLANDRE & COOKSON, 1955) SARJEANT, 1970 par sa taille plus élevée, la présence de processus intergonaux et par le plus fort développement des processus antapicaux dorsaux. S. pacificus nov. sp. différé de Spiniferites membranaceus (ROSSIGNOL, 1964) SARJEANT, 1970 par la présence de processus intergonaux et un développement plus faible de la membrane reliant les deux processus antapicaux dorsaux. Chez S. membranaceus les deux processus antapicaux sont fusionnés par une membrane importante, jusqu'à leur extrémité distale . Spiniferites mirabilis (ROSSIGNOL, 1964) SARJEANT, 1970 se distingue de S. pacificus nov. sp. par la pr6sence, en général, de deux processus intergonaux entre les gonaux et par un complexe antapical plus développé composé soit de 3 processus soit de 4 à 6- ou plus- processus reliés par une membrane d6velopp6e jusqu'à l'extrémité des processus. L'espéce figurée par Matsuoka (1992, PI.1, fig. 4) sous le nom de Spiniferites sp. cf. delicatus REID, 1974 provenant de s6diments récents au large du Japon est trés proche de S. pacificus nov. sp. De même, l'espéce figurée par McMinn (1992, Pl.1, Fig 5-7) sous le nom de Spiniferites mirabilis (RoSSIGNOL, 1964) SARJEANT, 1970 et provenant de sédiments pliocène à holocène du bassin de Gippsland en Australie est à rattacher à Spiniferites pacificus nov. sp.
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